PHP : entre amour et désillusion
PHP, ce langage de développement web qui a vu le jour en 1994, est toujours largement utilisé aujourd’hui. Pourquoi continue-t-il de diviser les développeurs ?
Pour les uns, c’est une bénédiction. PHP est accessible même pour les débutants. Sa syntaxe est simple et les ressources éducatives sont abondantes. Selon W3Techs, environ 77,4% des sites web utilisent encore PHP en 2023.
Cependant, nombreux sont ceux qui le critiquent pour ses faiblesses. Le code PHP peut rapidement devenir désordonné. Les erreurs de sécurité sont fréquentes si le développeur n’est pas vigilant. Cela peut mener à des failles exploitables.
À notre avis, PHP reste indispensable pour des systèmes comme WordPress ou Joomla. Ignorer PHP, c’est ignorer une grosse part du web.
JavaScript : Le couteau suisse qui peut aussi couper
JavaScript est omniprésent. Impossible de développer une application web dynamique sans y mettre les mains.
JavaScript offre une flexibilité impressionnante. Mais cette flexibilité peut devenir une épée à double tranchant. Un mauvais code JavaScript peut gravement ralentir une application.
Les développeurs râlent aussi sur la multitude de frameworks qui naissent et meurent chaque année. Angular, React, Vue… La vitesse à laquelle ces outils évoluent force les développeurs à être en apprentissage perpétuel.
Nous recommandons vivement JavaScript malgré ses inconvénients. Les avantages surpassent de loin les défauts. Vous pouvez faire de grandes choses avec ce « couteau suisse » du web.
Pourquoi certains langages impopulaires sont-ils toujours d’actualité ?
Certains langages résistent au temps, même s’ils ne sont pas populaires. Pourquoi ? Parce qu’ils répondent à des besoins spécifiques.
- Perl : Autrefois l’outil préféré pour le traitement de texte et les scripts rapides, Perl est devenu moins courant. Pourtant, il reste utilisé pour la bio-informatique ou les tâches d’administration système.
- ColdFusion : Développé par Adobe, ColdFusion est toujours utilisé par des entreprises gouvernementales. Peu de nouveaux développeurs l’apprennent, mais ceux qui le maîtrisent trouvent des emplois stables dans des niches spécifiques.
- COBOL : Oui, même le vénérable COBOL a encore son rôle. Les banques et les institutions financières gardent COBOL pour ses capacités robustes à gérer de gros volumes de transactions.
Le point ici est que même si ces langages sont considérés comme obsolètes par certains, ils répondent souvent à des exigences que les langages modernes ne peuvent pas toujours satisfaire.
Conclusion implicite
Le monde du développement web est rempli de paradoxes. Certains langages restent en usage malgré leurs défauts ou leur apparente désuétude. Cela montre bien que chaque outil a sa place, et que l’important est de trouver celui qui convient le mieux à ses besoins.