Le numérique est souvent perçu comme une échappatoire idéale à notre mode de vie polluant. Pourtant, son impact environnemental est loin d’être négligeable. Chez nous, on pense qu’il est grand temps d’affronter ces défis environnementaux. Cela implique de repenser nos structures numériques dans un cadre où les technologies doivent également s’aligner avec nos objectifs de développement durable.
Les atouts et les dérives du monde numérique
D’un côté, la dématérialisation des services promet une réduction des émissions de CO2. On parle souvent d’une découpe drastique des déplacements physiques, donc moins de carburant consommé. Par exemple, le télétravail pourrait réduire les émissions de 15 %.
D’un autre côté, les data centers surgissent comme des gouffres énergétiques. En 2020, ces centres consommaient environ 1 % de l’électricité mondiale. En toute honnêteté, cet aspect est un vrai caillou dans la chaussure pour quiconque cherche à afficher un bilan vert.
Nous recommandons de regarder du côté des énergies renouvelables pour alimenter ces mastodontes. C’est l’option la plus cohérente avec une vision durable.
Portraits de start-ups innovantes : comment elles révolutionnent le développement durable
Il est bon de constater que certaines start-ups prennent le taureau par les cornes. Elles optent pour la sobriété numérique, remettant en question les pratiques traditionnelles.
- Qarnot Computing : utilise la chaleur des serveurs pour chauffer des bâtiments. Voilà une solution qui ne manque pas d’air !
- Back Market : promeut la réparation et la revente de matériels électroniques, réduisant ainsi les déchets électroniques massifs.
Selon nous, ces sociétés tracent la voie à suivre. Elles prouvent que l’innovation n’a rien d’incompatible avec la responsabilité écologique.
Impact global : évaluer l’efficacité de ces initiatives éco-responsables sur le marché mondial
L’adoption globale de ces solutions est encore timide. Toutefois, une étude du BCG indique que doubler l’utilisation de la technologie numérique pourrait réduire les émissions globales de 15 % d’ici 2030. Ce n’est pas rien !
Nous pensons que les entreprises doivent évaluer l’empreinte carbone de leurs services numériques tout comme elles analysent leurs performances économiques. Cela passe par des outils comme le Green IT ou l’analyse du cycle de vie (ACV) des produits.
En termes de chiffres, il est incontournable de signaler que l’USD 11 000 milliards de dollars représente le marché potentiel du développement durable d’ici 2030, selon le Service des Industries Mondiales de l’ONU.
Pour clore cet article, il convient de noter que l’essentiel des progrès repose sur une volonté collective de transformer les pratiques. Pour ceux que ces initiatives inspirent, il est primordial d’encourager cette transition vers un numérique plus responsable.